Les liens sur et vers les pages web d’un site internet ne sont pas éternels. Même si l’on s’en doutait, il est toujours intéressant de savoir à quoi s’attendre surtout quand on pratique du netlinking. La conclusion de l’étude sur la durée de vie des liens menée par Ahref depuis 2013 nous éclaire quelque peu sur la question.

Internet évolue constamment et la configuration des sites internet a beaucoup changée ces dernières années, ne serait-ce que si l’on prend en considération le passage de HTTP vers HTTPS qui a modifié et rendu obsolète bon nombre d’Url. 

Ainsi, selon cette étude, il apparait que depuis janvier 2013 :

  • 74,5% des liens hypertextes analysés ne fonctionnent plus (dont 6,45% avec un code d’erreur temporaire), moins de 10 ans suivant leur création, autrement dit la page web sur laquelle pointe le lien est introuvable et affiche un code d’erreur 404.
    Une page web apparait en 404 si la page web a été déplacée, supprimée ou réorientée ; le lien menant vers nulle part est alors considéré comme mort ou pourrit.
  • Plus un site est gros (avec plus de 10 liens hypertextes), plus il est susceptible d’être touché par ce phénomène de pourriture de liens.

Les causes les plus fréquentes de pourriture de liens 

  • 47,7% des liens sont abandonnés car les pages web n’existent plus. Le domaine n’existant plus, ces pages web ne peuvent donc être ni explorées ni indexées ;
  • 34,2% sont supprimés : la page est bien là mais le lien sur la page a disparu ;
  • 6,45% affichent des erreur de crawl (les moteurs de recherche ne parviennent pas à lire la page correctement)
  • 5,99% des liens redirigent la page web vers un autre emplacement donc vers une autre URL. C’est le cas des redirections 301 ou 302 qui sont mises en place lors d’une migration web par exemple ;
  • 4,11% sont non trouvés (erreur 404 ou 410), tout simplement parce que la page a disparu ou le contenu du lien est manquant ;
  • 0,82% des liens sont considérés comme canonicalisés : la page web est redirigée vers une Url canonical par exemple, mais celle-ci peut encore avoir le lien ;
  • 0,73% sont en no index :  la page est en « noindex » au niveau de la balise meta « robots » (non inclus dans les liens pourris car techniquement le lien existe mais c’est la page sur laquelle il se situe qui n’est pas trouvée par les moteurs de recherche).
  • Quelques liens sont perdus à cause de redirections en chaine rompue, modifiée ou inexistante.

La bonne pratique face aux liens pourris

Pour réparer des liens hypertextes sur son site internet, il faut déjà les repérer. Certains outils d’analyse de site permettent d’identifier facilement les liens brisés. Il faut ensuite les supprimer ou les mettre à jour vers les pages pertinentes de votre site web ou qui pointent vers d’autres sites web.
Votre consultant SEO peut vous accompagner dans cette démarche surtout si vous avez beaucoup de liens présents sur votre site internet.

Sources : Ahrefs